Eric Roy : "Pour Luis Enrique, ça doit être un kiff"

Eric Roy : "Pour Luis Enrique, ça doit être un kiff"
Publié le : 12/02/2025 - 18:32

Après la défaite contre le PSG (3-0), en 16e de finale aller de la C1, l'entraîneur de Brest Éric Roy s'est exprimé avec une pointe d'admiration pour l'équipe parisienne et le travail de Luis Enrique.

"Comme je l'ai dit à Luis Enrique, ça doit être un énorme kiff d'entraîner ce genre de joueurs. Il doit prendre beaucoup de plaisir ! Je pense qu'ils sont collectivement beaucoup plus forts que l’année dernière. Quand on voit les efforts que font les attaquants sur le pressing, sur la capacité à gérer le ballon après, à avoir des fulgurances, que ce soit sur du jeu placé ou des jeux de transition... Ils sont capables de tout faire."

Vitinha et la maîtrise du PSG

L'entraîneur brestois a souligné la performance de Vitinha, moteur du jeu parisien : "Vitinha a clairement fait la différence. On était en supériorité au milieu de terrain et on ne l’a pas senti. Leurs milieux ont des qualités extraordinaires. Cela fait la différence."

Brest impuissant face à un PSG réaliste

Malgré quelques temps forts, Brest n'a pas réussi à contrarier la machine parisienne : "On sort toujours avec des regrets contre le PSG. Le premier but est malheureux. On a eu un bon temps fort en fin de première période, mais on a manqué de réalisme offensif et défensif. Contre une grande équipe, on ne peut pas espérer grand-chose dans ces conditions. 3-0, c'est lourd et frustrant, mais Paris traverse son meilleur moment de la saison. Leur victoire est logique. On est tombés sur un très bon PSG, très réaliste."

Une mission impossible au retour ?

Interrogé sur la possibilité d’un exploit au match retour, Roy ne se fait pas d’illusions : "On peut imaginer qu'on va gagner 4-0 au Parc. Qui l'imagine ? Il faudrait aussi ne pas encaisser de buts. C'est une mission impossible. Mais on est avant tout focalisés sur le championnat. Et avec la bonne idée de nous programmer vendredi, il faudra vite récupérer et être performants. On veut exister en Ligue 1."