Luis Enrique révèle le principal axe d'amélioration de son PSG

À la suite de la qualification en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, l'entraîneur espagnol a affirmé avec conviction que "nous serons plus forts en février", exprimant ainsi sa confiance envers ses joueurs et soulignant la marge de progression dont ils disposent. Cette déclaration ne visait pas simplement à satisfaire les supporters ou à intimider les futurs adversaires du PSG en février, mais reposait sur un argumentaire clair qu'il a exposé devant les caméras.

"Je me base sur mon expérience, sur le fait que j'entraîne des équipes de haut niveau depuis plus de 12 ans. Toutes mes équipes s'améliorent avec le temps. Je me base aussi sur le nombre de recrues qui sont arrivées au club, sur notre idée de jeu, qui est totalement différente de ce qui se fait dans le football français. Je crois aussi en la qualité de mes joueurs, à l'ambition du club, au professionnalisme de tous ceux qui travaillent au sein du club", a-t-il commencé avant d'aborder les aspects qu'il souhaite prioritairement améliorer.

"L'inefficacité offensive n'est pas quelque chose qui m'inquiète. Quand une équipe se crée autant d'occasions, je ne suis pas inquiet, surtout avec la qualité de nos joueurs, capables de marquer à tout moment. Que leur réussite varie d'un match à l'autre ne me préoccupe pas du tout. Nous sommes l'une des équipes qui marque le plus dans son championnat et en Ligue des champions, nous avons marqué à tous les matches. Je ne m'inquiète pas de cela. (...) Je m'inquiète davantage du contrôle du match, du fait de perdre le ballon si rapidement, du fait que le match se transforme parfois en partie de ping-pong. Ce sont des aspects que je souhaite améliorer, que je tente d'améliorer. Nous n'avons pas encore atteint le niveau que je souhaite. Et nous allons insister jusqu'à ce que mon équipe ait le contrôle du match dans le camp adverse, génère des occasions sans en concéder. Mais je ne suis pas non plus naïf. En Ligue des champions, il y a des équipes aussi fortes que nous, voire meilleures. Il faut qu'on s'améliore sur ces aspects-là", a-t-il exposé.